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Escaliers - L'Eclairage

Escaliers - L'Eclairage - Vincent belloc

Recettes d'architecte - 2000.

Pour ne pas manquer la moindre marche, il faut y voir clair, de jour comme de nuit. De jour; l'éclairage naturel peut prendre de nombreuses formes....

Il peut être ponctuel grâce à des ouvertures placées judicieusement le long de la volée d'escalier, diffus à travers une cloison translucide en verre ou briques de verre située sur le côté de l'escalier, ou direct et zénithal grâce à une fenêtre de tort placée au-dessus de la cage d'escalier.

Une lumière naturelle de façade

Les fenêtres ouvertes dans une cage d'escalier le sont le plus souvent dans un mur de façade, ce qui est susceptible de créer de nouveaux vis-à-vis et pose le problème du respect de l'intimité d'autrui. Pour cette raison, il existe une réglementation précise qui détermine les limites à ne pas dépasser. Cette réglementation peut varier d'une commune à l'autre mais en règle générale on considère que les ouvertures avec vue sont possibles lorsque le mur de façade est à une distance au moins égale à la hauteur du bâtiment (hauteur prise à la gouttière), avec une distance minimale de 4 mètres. Chaque cas est souvent un cas particulier; il est donc indispensable de se renseigner auprès des services techn1ques de la commune concernée. Lorsque cette distance est Insuffisante, une ouverture sans vue reste possible. L’unique intérêt est alors l'apport de lumière et dans ce cas les verres dépolis et les briques de verre offrent de multiples possibilités très esthétiques.

Une lumière diffuse sans vue

Sorte de symbole de l'architecture moderne, la brique de verre est une partie intégrante de nombreuses maisons du XIXème siècle. Capable de soutenir la même charge qu'un mur en brique de terre cuite, elle laisse en plus la lumière pénétrer doucement dans la maison. Sa mise en œuvre s'est considérablement simplifiée au cours des dernières années et plus1eurs systèmes de pose sont aujourd'hui possibles. Le premier et le plus traditionnel est l'assemblage au mortier. Le deuxième met en œuvre des joints de silicone très minces (3 mm) et quasi invisibles. Le troisième utilise des joints PVC ou en bois qui habillent le mortier et jouent le rôle de coffrage. Chaque principe de pose permet la réalisation de cloisons droites ou courbes, de petites ou de grandes surfaces.

La lumière du ciel

Au cœur de la maison, lorsque la fenêtre de façade n'est pas la solution, on puise la lumière à sa source : dans le ciel. Aujourd'hui les ouvertures de toiture ne posent plus de problèmes techniques : verrières et fenêtres de toit font désormais partie intégrante de l'architecture. Traversant le toit pour pénétrer dans la maison, la lumière zénithale a l'avantage de ne pas être troublée par l'ombre de bâtiments voisins. Les ouvertures créées pour permettre son passage ouvrent la maison sur le ciel et apportent une lum1ère verticale très différente de la lumière de façade. C'est cette verticalité qui est à l'origine de l'expression "puits de lumière" : puisée à sa source, la lumière descend du ciel à l'état pur. Verrières, fenêtres de toit ou sky-dômes en sont autant de versions. Généralement situés à de grandes hauteurs, ils sont souvent équipés de commande d'ouverture à distance par des systèmes manuels ou électriques.

Un éclairage artificiel

En l'absence de lumière naturelle ou en situation nocturne, on préconise un écla1rage ne créant pas de zones d'ombre sur les marches. L’éclairage indirect est alors plus indiqué, créé par des appliques halogènes par exemple. En éclairage direct, des spots encastrés en plafond ou en applique pourront être satisfaisants. Inspirés des lieux publics, des spots à très basse tension encastrés au niveau de chaque marche comme un véritable balisage offrent un éclairage de sécurité très performant et original.

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Extrait du livre "Recettes d'architecte - L'Escalier", de Marie-Pierre Dubois-Petroff, édité en 2000.